Et pour mieux mourir en EHPAD..... à domicile
Publié le 9 juin 2018 dans La lettre du Président
Et pour mieux mourir en EHPAD..... à domicile
Madame la Ministre, ne pouvez-vous commencer par changer les mots ?
Dès son origine, en 1983, le groupe DOMUS VI dont aujourd'hui les 28 000 salariés soutiennent l'autonomie de plus de 40 000 de nos aînés, à domicile et en résidence, en France et en Espagne, a voulu anticiper les besoins naissants du vieillissement de la population, de manière intelligente, compétente, humaine, prospective et surtout positive.
Nous avons choisi nos mots
Je rentre en résidence médicalisée, « REM ». J’y serai mieux !
clients, résidents |aînés |autonomie| domiticien | hôtellerie restauration |conciergerie |famille, proches
Et pendant ce temps-là, les pouvoirs publics nous ont enfermés dans les contraintes d'une distribution de crédits en tuyaux d'orgues et sont à l'origine d'une partition certes généreuse mais hospitalo-centrée et décousue des services rendus. Ils ont créé un système « providentiel», concentrationnaire et déshumanisant où le poids des mots aggrave la réalité des faits :
Je rentre en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendante (EHPAD).
C’est la fin…
C'est pire qu’Hospice en plus techno !
Usagers | personnes âgées | dépendance | agent hospitalier |reste à charge | guichet unique, CLIC | aidants naturels
Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les Présidents de Conseils départementaux, ne pouvez-vous confier ensuite des missions complètes et élargies à des entreprises et associations de terrain capables, responsables, respectueuses des personnes et de leurs attentes, économes de la dépense publique ?
Dès 1995, le groupe DOMUS VI a voulu coupler résidence et soutien à domicile à partir du centre local de compétences, de contact humain et de permanence des soins qu'est la résidence médicalisée pour affirmer la liberté de choix de la personne et de sa famille, liberté aujourd'hui facilitée par l'apport des nouvelles technologies.
À domicile, la dispersion des services entre SSIAD, SAAD, Télésurveillances diverses et variées, portages de repas, auxiliaires médicaux, aides ménagères, auxiliaires de vie, ne facilitent pas la vie et la sécurité de nos aînés quand ils restent chez eux ou même entrent dans une résidence services non médicalisée.
Vous avez, en France, les plus grandes et les meilleures entreprises d'Europe pour l'hébergement, l'aide et le soin délivrés aux Aînés. Elles sont présentes et méconnues en France, elles sont présentes et reconnues dans le monde entier.
Il suffit de permettre à ces entreprises, dûment autorisées par la loi et garantes de l'adaptation et de la qualité des services rendus, de délivrer les prestations de l'aide personnalisée à l'autonomie (APA) à laquelle les personnes ont déjà droit lorsqu'elles restent à leur domicile sous une forme mensuelle et forfaitaire en fonction de leur niveau d'autonomie et non plus à l'heure.
Il suffit de créer, sur la base des budgets existants (SSIAD + APA) les places qui me permettront de :
Vivre en résidence médicalisée chez moi.